Les choses n’ont pas tardé : sans grande surprise et à peine institué président, Donald Trump a annoncé ce lundi 20 janvier que les USA se retiraient de l’Accord de Paris, semant ainsi la consternation parmi les associations et citoyens fervents défenseurs du climat. L’Europe, par la voix de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que l’Accord de Paris demeure le meilleur espoir de l’humanité toute entière, assurant que le vieux continent poursuivrait ses efforts. Même la Chine s’en est inquiétée et a souligné la nécessité pour l’humanité d’affronter ce défi ensemble.
Ce rétropédalage des USA, 2ème plus gros pollueur au monde, s’opère alors que 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée sur notre planète éprouvée par une multiplication de catastrophes climatiques. En signant ce décret, Donald Trump balaie donc l’engagement de l’administration Biden qui visait une réduction de 66% des gaz à effet de serre en une décennie. Climatosceptique notoire, il a argumenté ne pas vouloir sacrifier les USA au nom d’une vision erronée et, ajoutant « we will drill, baby, drill » (« on va forer, mon chou, forer »), il promet d’encourager la production d’hydrocarbures sur le sol américain. Une série de mesures sont déjà sur la table, comme la levée des aides et subventions liées aux véhicules électriques, ce qui aura pour effet de réorienter l’industrie automobile nord-américaine vers les moteurs thermiques. Ayant déjà reçu des milliards de dollars de subsides par le passé pour soutenir Tesla, Elon Musk ne s’en offusque pas et soutient, au contraire, la vision de Trump.
Autre conséquence de la fin du Green New Deal prônée par le président fraîchement élu : la remise en question d’engagements tels que les milliards de dollars promis par Joe Biden aux pays pauvres touchés par les catastrophes climatiques.
Certes, c’est une mauvaise nouvelle pour la planète et pour ceux qui veulent défendre la vie des générations futures. Mais c’est aussi le signe qu’il est plus que jamais essentiel de rester unis dans la lutte contre le réchauffement climatique face à la position radicale adoptée par le président Trump et à l’isolement dans lequel il plonge les USA. Frères des Hommes et ses partenaires, quant à eux, sont plus que jamais déterminés à poursuivre la mise en place d’actions destinées à préserver notre planète. Et même si c’est une petite goutte dans l’océan, nous ne baisserons pas les bras et continuerons à faire notre part.